mardi 30 mars 2010

Wide Style #4 (avec Plaid) à la Bellevilloise !

Plaid (Warp) se produira en live à La Bellevilloise vendredi soir.


Dilemme : comment faire pour réunir vos amis adeptes de funk, de hip-hop, et d'électronica dans une même soirée à Paris ? Une partie de la réponse se trouve peut-être dans la soirée Wide Style #4 à La Bellevilloise vendredi soir.


En effet, La Rafinerie (programmateurs de la soirée) a réussi à concocter comme à son habitude un line-up des plus intéressants pour la 4ème édition des soirées Wide Style, en mettant en valeur des artistes comme Plaid, Dâm Funk, Floating Points, Benji B et Dimlite.

La soirée mélangera de toute évidence les styles puisque ces 5 artistes revendiquent des genres musicaux assez éclectiques : électronica, hip-hop, break, deep house, soul, boogie funk... Cette programmation maintiendra donc l'esprit et le niveau des 3 premières soirées (Gilles Peterson, Bonobo, Zero 7, Jazzanova, Kyoto Jazz Massive, UFO, 4Hero, Bugz In The Attic, Dorian Concept, Black Joy).

Pour ceux qui sècheraient sur ces artistes, Plaid est un duo britannique spécialisé dans l'électronica. Ils sont signés sur le charismatique label Warp et sont connus pour leurs différentes collaborations avec Portishead, Red Snapper et Björk. Ils présenteront à La Bellevilloise un nouveau live hypnotique. D
âm Funk quant à lui est un producteur boogie-funk œuvrant sur le label Stones Throw. Il viendra se faire plaisir derrière les platines vendredi soir. Enfin Benji B est un artiste extrêmement connu sur les ondes anglaises puisqu'il cartonne en tant que DJ dans une émission sur BBC Radio 1.

Bzzz



Wide Style #4


Plaid (Live). Dimlite (Live). D
âm Funk (DJ Set). Floating Points (Dj Set). Benji B (Dj Set).

02.04.2010 - 22h
La Bellevilloise

vendredi 26 mars 2010

Stannah logique


A l'ère du tout informatique, il est pourtant une activité en pleine croissance chez nos amis les "séniors" qui ne souffre d'aucune concurrence de la part des systèmes d'exploitation, softwares ou applications : l'ascension d'étages avec assistance mécanique. Entendez par là le marché des "monte escaliers électriques".

En effet, cette "niche" détenue depuis quelques années par un éventail de marques bien inspirées, se positionne dans le prolongement de la longue liste des produits dédiés aux vieux et aux handicapés (voitures sans permis, chaussures Mephisto, déambulateurs, grenouillères sénior, couches pour l'incontinence etc...).

Mais loin de nous l'idée de vouloir railler ce type de produit, car ces élévateurs pour vieux sont vraiment bien pensés. Ils associent systématiquement confort et sensations, et cela en fonction des besoins de chacun. C'est d'ailleurs dans cette optique que 3 gammes ont été commercialisées : escaliers droits, escaliers tournants, et escaliers extérieurs (mention spéciale pour le modèle "4 saisons" de Stannah qui ne ressemble en rien à une pizza napolitaine).



Ce marché connaît une telle croissance que déjà de nouveaux types de services, pratiques et utilisations sont en train de voir le jour : le monte escaliers en duo (avec tablettes pour poser sa citronnade), le lit qui monte et descend les escaliers (pratique pour les personnes somnambules), le monte escaliers de groupe (commercialisé prochainement par Vinci en s'inspirant du funiculaire de Montmartre).

Enfin, summum de l'intelligence commerciale, une marque de jouets a proposé il y a peu de relancer l'idée du circuit de voitures électrique de notre enfance : pour la somme de 399 euros, elle vous propose d'acquérir un monte escaliers sous la forme d'un circuit avec 2 fauteuils électriques. Il ne reste plus qu'à votre fils, télécommande à la main, à demander avec insistance à ses grand-parents s'ils veulent bien jouer le rôle de pilotes figurants pendant 3 ou 4 heures !!! VROUUUUUUUUM!!!


mercredi 24 mars 2010

Les Cors du Christ




Je m’assois à la terrasse du Fouquet’s, un peu stressé. Je suis sur le point de rencontrer celui qui a hanté mes jeunes années, la star la plus suivie du monde. Aujourd’hui elle truste sans frémir plus d’un milliard de fans, très, très loin devant les Rolling Stones, Mickael Jackson et U2 réunis. Rêve humide de tout manager qui se respecte, il modère ses apparitions et on compte ses interviews sur les doigts de la main, au sens propre. Les dernières ont donné lieu à un livre qui est juste le plus vendu au monde. Et il s’est passé pas mal d’années depuis.

Le voici enfin. Il attache sa croix à l’entrée de la terrasse et se dirige vers moi avec un sourire. Je me réfugie derrière mon White Russian comme un enfant qui a peur de perdre à cache-cache.

« Bonjour Albert. Je suis ravi de faire ta connaissance. »

Jésus, JE-SUS se tient devant moi, les dents à l’air et la main tendue, la couronne d’épines délicatement penchée sur une oreille à la Charlie Winston. Je maîtrise mon envie de partir en courant et tends ma paluche tremblante au plus gros « fils de » de tous les temps. Sa poignée de main est chaleureuse, son regard franc, le moins qu’on puisse dire c’est qu’il a la politique dans le sang.

« Je suis obligé de limiter notre entrevue à 30 minutes, tu m’en vois navré. La promotion de notre Église me prend un temps fou. »

Je calme l’épilepsie de mon stylo et commence l’interview que j’ai attendue toute ma vie.
Jésus Christ nom de D... nom d'un chien.

LMDC : Vous êtes donc le Messie, l’homme de la situation comme on dit. Des millions de gens vous prient chaque jour, ma première question portera donc sur la logistique : comment gérez-vous ces demandes ?

JC : Au début nous avons simplement répondu, prière après prière, avec mon père et ma mère. Mais cela s’est vite révélé inefficace. Nous étions débordés par la demande, et le taux de non-qualité a grimpé en flèche. On a même failli perdre la certification ISO 9001. Les prophètes ont géré un temps, mais nous avons rapidement du décentraliser en Inde et en Chine, notamment pour le tout-venant ; comme tout le monde me diras-tu, mais disons que dans notre business ça pouvait poser quelques problèmes de cohérence. Le concept a dépassé nos prévisions les plus optimistes, et si valorisant que cela puisse être, nos opérateurs se sont vite retrouvés débordés. Aujourd’hui nous avons des centres d’appel dans le monde entier, et nous parvenons à peine à épancher la demande.

LMDC : Vous êtes donc en difficulté face aux besoins des croyants ?

JC : Pas vraiment. Aujourd’hui personne n’est vraiment surpris de voir une prière échouer, ce serait plutôt le contraire. Avec l’équipe du marketing on a décidé de jouer à fond la carte du « essaie toujours », en créant une dépendance chez les pécheurs. Pour l’instant le système tient.

LMDC : Qu’en est-il des intégristes ?

JC : Nous les utilisons pour mettre un coup de boost de temps en temps, particulièrement lors des baisses de fréquentation. Cela dit nous avons une charte de qualité, produite en interne, qui interdit tout abus. C’est très délicat à utiliser et les erreurs se paient cash, on a vite fait de se retrouver complètement en dehors de son époque.

LMDC : Que pensez-vous des positions du Pape quant aux préservatifs ?

JC : Je n’ai pas nommé Benoît à ce poste par hasard, et je me félicite de ce choix. Parfois ses décisions me surprennent, mais il sait ce qu’il fait et j’ai toute confiance en son modèle de gestion. Je pense aussi que nous avons intérêt à ce que les croyants fassent un maximum d’enfants croyants, et ce n’est pas en prônant la contraception que nous y arriverons. Un fabricant de cigarettes qui offrirait des Nicopatch, vous en penseriez quoi ? (rires)

LMDC : Pensez-vous avoir encore votre place dans le monde actuel ?

JC : Je vous répondrais en deux points. Tout d’abord, ce monde n’est pas différent d’il y a 20, 200 ou 2000 ans. Je ne crois pas devoir vous rappeler que je connais bien toutes ces époques, et une chose ne bouge pas : l’Homme est un loup pour l’Homme, et il a besoin d’un berger. C’est là que notre produit se place. Nous sommes la réponse parfaite à tout ce qui reste un peu vide chez l’Homme. Deuxièmement, aujourd’hui tout est tellement fondé, expliqué, mis à nu, qu’il ne reste que deux façons de s’en extirper : la drogue et la religion. Vous ne me ferez pas pâlir d’être une alternative à la drogue. D’ailleurs la religion n’a jamais tué personne.

LMDC : Ben en fait, si…

JC : Ta gueule.

LMDC : Donc vous prônez l’addiction ? On pourrait résumer ça par « Garçon, l’addiction ? »

JC : Sans déconner….

LMDC : Pardon mais c’est rapport à la croix, je n’ai pas pu résister. Vous avez raison. Pardonnez moi Seigneur. Je ne sais pas ce que je fais.

JC : Je vois ça.

LMDC : Bon c’était drôle quand même. La croix, ça fait un « plus ». Comme pour une addition quoi.

JC : Je ne trouve pas. Vous êtes chiant comme type.

LMDC : Vous êtes un fils à papa qui se la pète.

JC : Vous voulez vraiment que je me fâche ?

LMDC : Même pas peur. Je suis fils d’ouvrier moi monsieur.

JC : Bon j’ai vraiment pas que ça à fiche. A papa.

LMDC : Ouais c’est ça adieu.

mardi 23 mars 2010

CECI N’EST PAS UN ARTICLE



Lors d’une énième réunion éditoriale, destinée à expliquer pourquoi la réunion précédente, qui visait à expliquer l’inaction désertique de l’équipe éditoriale déjà pointée du doigt pendant les 3 réunions d’avant, n’avait elle-même eu pour effet que la production de projets de titres, le stagiaire de La Mouche Du Coq (embauché suite à une altercation violente entre Eric Orée et Radis Donc concernant la responsabilité de chacun dans le fumet de lapin mort que dégageait invariablement la cafetière) a profité d’une accalmie entre deux lancers de cacahuètes pour suggérer l’écriture d’un article qui n’en serait pas un.

Sous la jeunesse et la maladresse du pauvre garçon, qui a de lui-même été s’enfermer sous l’escalier pour se punir de la prétention de sa proposition, plusieurs membres de l’équipe soulignèrent que, quelle que soit la stupidité du jeune néophyte, il était à noter une certaine fraîcheur dans sa remarque. En effet, tout le monde se focalisait depuis des mois sur la production de contenu, la réflexion idéologique, l’explication de phénomènes de société et le texte qui fait sens ; mais nous avions tous la télévision (sauf Albert Gamote, qui ne trouve son plaisir qu’en brûlant des objets fabriqués en Chine ou en dessinant des scènes de chasse sur les murs), et chacun s’accorda à dire que la plupart des chaines s’en sortent très bien sans jamais dépasser le stade d’un vague lancer de sujet agrémenté d’images d’archives. Certaines ne font même pas l’effort d’un présentateur, et d’autres, malheureusement, le font.

Mûrit alors l’idée d’un article absolument sans le moindre sujet, dans lequel on n’apprend rien, qui n’aurait d’autre utilité que d’amener le lecteur à parvenir jusqu’aux publicités Google qui se trouvent en ce moment même à gauche de cet article.

Bien évidemment, Eve Huile a tapé du poing sur la table, arguant que nous n’étions pas à la solde de la clique capitaliste dominée par le grand satan, mais Bernard Vinaigre souligna que les recettes publicitaires payaient ce qui nous servait de café et l’agitatrice fut rapidement maîtrisée. Albert Gamote suggéra de donner sa place au stagiaire s’il n’était pas mort sous son escalier, ce qui fut accepté par le reste de l’équipe. Radis Donc versa même quelques larmes devant l’incroyable capacité de l’équipe à laisser leur chance aux jeunes. Quelques poignées de main et attouchements divers plus tard, le stagiaire proposa de refaire du café et fut remis manu militari sous l’escalier, vertement critiqué pour sa propension au gaspillage. Eve Huile fut réintégrée à condition de se raser la tête.

La réunion s’acheva donc sans changement notable, à part une chroniqueuse au charme capillaire disparu et un stagiaire moins motivé, et une recette publicitaire totalement inexplicable de 21 centimes d’euros. Bernard Vinaigre félicita tout le monde et dit qu’on avait bien avancé, avant de fixer une prochaine date de réunion pour essayer de voir pourquoi cette réunion n’avait pas eu l’effet escompté.

mercredi 10 mars 2010

le Fan t'astique


Nous recevons aujourd’hui Julien Cazères, qui a récemment rejoint l’armée de fans de LaMoucheDuCoq sur un site de réseau social que nous ne citerons pas. Sa particularité est qu’il est notre 200eme fan, et que cela méritait un coup de projecteur. Nous respectons nos fans, sans qui nous ne serions rien, et pour le prouver nous avons décidé d’en interviewer un, un vrai, en chair et en os.

Nous attendons notre rendez-vous dans le hall d’accueil du Ritz, partagés entre la peur panique qui nous travaille depuis qu’on sait combien vont nous coûter nos 4 cafés, et l’impatience de pouffe à frange de 16 ans qui nous anime depuis que nous savons que nous allons rencontrer un de nos fans.

Il se dévoile soudain à nos regards, nonchalamment accoudé au bar, vêtu d’un complet veston de haute couture, poussant l’assurance jusqu’au dégrafement de non pas un, ni deux, mais bien trois boutons de chemise. Son regard éthéré survole la salle et se fixe sur notre petit groupe, tel un être de lumière condescendant à quitter son royaume céleste pour venir passer quelques minutes en notre compagnie. Nous étouffons un déglutissement commun et osons un petit signe de la main.

Avec un petit sourire supérieur, il quitte le comptoir pour nous rejoindre. Sa démarche est lente, majestueuse, aérienne. Il s’assoit finalement à la place que nous lui désignons, dégrafe encore un bouton de chemise et nous fixe sans un mot.


LaMoucheDuCoq : tout d’abord bonjour Julien, sois béni. Merci d’avoir accepté de nous rencontrer, nous sommes très fiers de pouvoir te montrer qui se cache derrière les mots que tu lis chaque jour. Si au cours de l’interview tu as toi-même la moindre question n’hésite surtout pas.

Julien Cazères : Merci à vous de me recevoir. Je ne m’attendais pas à un tel honneur. Au passage, voici l’adresse pour mon petit chèque.

LMDC : Bien, entrons dans le vif du sujet. Tu veux un café ?

JC : non merci, jamais les lendemains de cuite. Jamais, quoi.

LMDC : bien, alors commençons : Comme tu le sais sûrement, tu es le 200eme fan de LMDC sur FaceBook. Ce résultat n’est pas venu tout seul, qu’est-ce qui t’a poussé à relever le défi ?

JC : Oh, vous savez ça s’est passé très vite. Je m’occupais de mon jardin japonais quand je me suis aperçu brutalement que ma vie manquait cruellement de sel. Plutôt que d’aller en chercher à la cuisine, j’ai trouvé plus simple de me connecter sur mon ordinateur qui se trouvait à mi-chemin, et j’ai réalisé que vous aviez 198 fans. Il m’a suffi de me faire discret, d’être un peu patient, et ça a payé. Au bout de 3 jours d’attente, j’ai vu le 199eme se signaler, et j’ai attaqué immédiatement. Après ça j’ai enfin pu aller dormir, et mettre fin à mon congé maladie.

LMDC : Quelle histoire incroyable ! Vous êtes vraiment un fan. D’où vous est venue cette passion ?

JC : J’ai été éduqué dans l’amour du travail bien fait, voilà tout. Vos articles ont fait lien avec mes études, particulièrement celui sur les Lego. J’ai retrouvé des thèmes chers à mon enfance, surtout celui sur la Mort paru en septembre. Disons qu’à partir de là, les grands esprits se rencontrent… j’ai moi-même déjà vu une mouche une fois.

LMDC : Tu as les mêmes initiales que Jésus-Christ, c’est un hasard ?

JC : Pas du tout ! Mes parents sont très fans de ses films.

LMDC : Nous n’avons pas pu nous empêcher de remarquer que tu étais très beau et très grand. Es-tu aussi très intelligent ?

JC : Tout à fait. Je tiens à ne pas gêner les gens qui m’entourent, c’est un principe de vie. Ça demande beaucoup de travail, mais j’arrive aujourd’hui par exemple à casser un cure-dents entre mes fesses. C’est une qualité rare chez un fan.

LMDC : Une dernière question : Tu as insisté pour qu’on se rencontre au Ritz, c’est un endroit où tu viens souvent ?

JC : Non pas du tout, je n’ai pas les moyens de me payer quoi que ce soit ici, j’ai profité de l’occasion pour essayer de me faire inviter. D’ailleurs je n’ai pas encore vu la carte.

LMDC : Eh bien Julien, merci pour cette entrevue. Nous allons te laisser commander tranquille, l’estafette de LaMoucheDuCoq est garée en double-file. Encore bravo pour ton travail.

samedi 6 mars 2010

La HD au secours des problèmes de voisinage ?

UNE ÉTUDE PRIMORDIALE

Une étude très sérieuse du Laboratoire LMDC à Genève a pointé un problème fondamental de notre société en révélant une expérience effectuée dans un appartement habité par des fêtards. L'expérience consistait à faire 2 soirées à domicile : l'une le vendredi en utilisant des playlists musicales en basse définition (deezer, youtube...), l'autre le samedi en ne diffusant que des titres de musique de bonne qualité (HD, Wave...). Les résultats de cette étude sont les suivants :

SOIRÉE 1 :
PAS HD

22h17 : Les premiers voisins sonnent pour se plaindre du bruit.
23h58 : Les murs commencent à vibrer sous les coups de battoir d'un autre voisin se plaignant visiblement aussi du bruit.
00h37 : Une deuxième vague de voisins vient sonner. Cette fois-ci, ils sont mutualisés et deviennent vulgaires (bande de petits cons, dégagez de l'immeuble, allez en enfer...).
01h19 : Une brigade de police se fait connaître à l'interphone. Ils sont 3 et ont visiblement déjà le code de l'immeuble. La musique est baissée.
01h32 : La brigade a enfin fini de monter les 5 escaliers et sonne à la porte.
01h35 : La brigade arrive enfin à reprendre son souffle pour pouvoir aligner plusieurs mots afin de faire une phrase. "Vous avoir gros problèmes à cause du bruit" dit l'un d'entre deux.
01h37 : Un accord tacite est signé avec la brigade : évacuer l'appartement en 15 minutes VS ne pas avoir de procès verbal, ni d'amende.
01h38 : La brigade s'en va.
02h23 : L'appartement est évacué progressivement.
02h53 : La porte se referme avec le dernier locataire de l'appartement. La musique est oubliée par mégarde, du coup les playlists continuent à tourner et personne pour la couper !
05h23 : Retour d'une partie des personnes présentes en début de soirée. Le volume est mis au maximum.
05h49 : Le grand retour de la brigade, cette fois ils sont arrivés directement à la porte de l'appartement. La musique est baissée. Ils ont déjà préparé le procès verbal, il ne reste plus qu'à mettre les noms dessus.
06h23 : Les derniers fêtards partent. La tranquillité de l'appartement (et du coup de tout l'immeuble) est retrouvée.
07h00 : Les premiers voisins se réveillent en faisant un maximum de bruit, mais les fêtards dorment tous à poings fermés, rien n'y fait, ils sont dans les bras de Morphée, ou de qui vous voulez.



HD, la Haute Division de la police.

SOIRÉE 2 : HD

22h26 : Les premiers voisins sonnent pour se plaindre du bruit.
23h49 : Les murs commencent à vibrer sous les coups de battoir d'un autre voisin se plaignant visiblement aussi du bruit.
00h52 : Une deuxième vague de voisins vient sonner. Cette fois-ci, ils sont mutualisés et deviennent vulgaires (bande de petits cons, dégagez de l'immeuble, allez en enfer...).
01h16 : Une brigade de police se fait connaître à l'interphone. Ils sont 3 et ont visiblement déjà le code de l'immeuble. La musique est baissée.
01h32 : La brigade a enfin fini de monter les 5 escaliers et sonne à la porte.
01h35 : La brigade arrive enfin à reprendre son souffle pour pouvoir aligner plusieurs mots afin de faire une phrase. "Vous avoir gros problèmes à cause du bruit" dit l'un d'entre deux.
01h37 : Un accord tacite est signé avec la brigade : évacuer l'appartement en 15 minutes VS ne pas avoir de procès verbal, ni d'amende.
01h38 : La brigade s'en va.
02h53 : L'appartement est évacué progressivement.
03h37 : La porte se referme avec le dernier locataire de l'appartement. La musique est oubliée par mégarde, du coup les playlists continuent à tourner et personne pour la couper !
06h36 : Retour d'une partie des personnes présentes en début de soirée.
06h49 : Le grand retour de la brigade, cette fois ils sont arrivés directement à la porte de l'appartement. La musique est baissée. Ils ont déjà préparé le procès verbal, il ne reste plus qu'à mettre les noms dessus.
07h36 : Les derniers fêtards partent. La tranquillité de l'appartement (et du coup de tout l'immeuble) est retrouvée. Ils croisent les premiers voisins en train de se réveiller.


CONCLUSION

Que ce soit avec ou sans HD, les résultats de l'étude montrent les mêmes résultats : les voisins gueulent, la police passe, l'amende est infligée, l'appartement est évacué et réinvesti à l'aube, tout le monde est réveillé... Mais dans tous les cas c'est quand même mieux de passer une soirée chez soi avec du bon son qu'avec du son électrifié passé au hachoir !!!!

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